« Vers l’Inconnu », projet cinéma d’animation des 5èmes

Projet d’Éducation Artistique et Culturelle Lettres et Arts plastiques

« Vers l’Inconnu »

avec Simon Guiochet, artiste invité en partenariat avec l’AFCA

L’objectif de ce projet était de créer un film d’animation avec de la pellicule à partir d’un texte imaginé par notre classe. Nous avons été accompagnés par l’AFCA (Association Française de Cinéma d’Animation) et l’artiste Simon Guiochet.

Au début de ce projet, nous avons visionné plusieurs court-métrages de l’artiste Simon Guiochet pour nous inspirer. Pendant nos séances avec Simon Guiochet, nous avons appris comment réaliser un film d’animation. Nous avons d’abord découvert ce qu’est un thaumatrope et un flipbook. Nous avons utilisé un zootrope pour créer une illusion d’optique en dessinant sur une bande. Pour cela, nous avons pris une bande de papier découpée en 12 parties et nous avons dessiné par exemple une balle qui rebondit. Ensuite nous avons mis ces bandes dans la zootrope puis on l’a fait tourner. En regardant dans les fentes du zootrope le images avaient l’air en mouvement, cela donnait l’impression que la balle était en mouvement.

Ensuite, Simon nous a montré plusieurs techniques d’intervention sur pellicule. Nous avons utilisé des feutres indélébiles et deux types de peinture pour peindre sur pellicule : la peinture vitrail et la peinture à l’eau. Pour projeter ou étaler la peinture sur la pellicule, nous avons utilisé plusieurs outils comme le pinceau ou encore la brosse à dents. Puis nous avons avons gravé la couche de chimie de la pellicule filmée avec un pique. Pour créer notre film, nous nous sommes donc entraînés à peindre, dessiner et graver sur une pellicule sur une pellicule vierge.

Pour réaliser le film nous avons également tourné plusieurs plans et des séquences, dans l’ordre des paragraphes ou des strophes du texte que nous avions écrit, à l’aide d’une caméra argentique (16mm) et fait une partie des prises de vue en stop motion. Le stop motion est une technique d’enregistrement qui consiste à donner l’illusion du mouvement grâce à une suite d’images fixes. Simon Guiochet s’est occupé de développer les pellicules et nous avons visionné ce que nous avions tourné puis fait des retouches (peinture, grattage, dessin) sur notre pellicule filmée. Les films argentiques et peints étaient ensuite projetés avec un projecteur 16mm et l’image qui passait sur l’écran filmée avec une caméra numérique. Nous avons découvert notre film terminé sur le grand écran du cinéma de Retiers, le Resteria, une fois le film monté par Simon.

Ce que nous avons préféré c’était tourner en argentique les séquences avec la caméra 16mm. Nous nous sommes déguisé et nous avons bien ri. Nous avons beaucoup aimé faire du stop motion parce qu’il fallait allait vite et ne pas rester devant la caméra pour ne pas gâcher de la pellicule. Cela devenait amusant.

Nous avons aussi aimé peindre car nous en mettions un peu partout en manipulant et quand on regardait grâce au projecteur 16mm les effets étaient bizarres. Cela défilait vite et plein d’images et de couleurs passaient en même temps. Enfin nous avons aimé jouer les acteurs car il ne fallait être ni trop lent, ni trop rapide, et c’était drôle de porter des perruques.

Nous avons appris ce qu’était une caméra argentique et à filmer avec. Nous avons découvert ce qu’est une pellicule et ce que l’on peut faire avec. Nous avons découvert ce qu’est un projecteur de pellicule 16mm et appris à scotcher des morceaux de film entre eux pour faire du montage analogique. Nous avons découvert comment fonctionne un projecteur de l’époque de nos grands-parents et comment mettre une image sur pellicule à l’aide d’une ancienne caméra. Nous avons aimé travailler en groupe car on s’entraidait les uns et les autres.

Nous avons découvert beaucoup de choses en lien avec le film d’animation : le projecteur et a caméra 16mm, la bande de pellicule, le grattoir, le zootrope, le stop motion, la peinture vitrail, projecteur, filtres, la règle lumineuse et ce qu’est un chutier (la barre qui sert à faire sécher les pellicules). Nous avons aimé regardé au cinéma le film que nous avons créé.

Nous remercions Simon Guiochet d’être venu et nous avoir appris toutes ces choses, pour son accompagnement, sa gentillesse, son partage du métier, sa patience, ses explications et ses connaissances. Merci aussi à nos professeures, mesdames Côme, Dubois et Kabbour-Le Mauff, pour la planification des emplois du temps, leur soutien et leur encadrement pendant ce magnifique projet.

Nous tenons également à remercier Monsieur Poncel pour son soutien, Monsieur Hue pour l’organisation de ce projet, le Resteria pour son accueil. Enfin, merci au Ministère de la Culture (DRAC Bretagne) et au Département d’avoir financé ce projet.

Article composé à partir de différents fragments des textes proposés par les élèves des deux classes de cinquième (Morgane et Perceval) qui ont participé à ce projet.